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Jaime-Muniesa

L' ARISTOCRATE y DESPEDIDA

L' ARISTOCRATE y DESPEDIDA

L’ARISTOCRATE

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Je suis un aristocrate

et pas un traine savates,

très loin d’être roturier

moi  je suis  Monsieur De.

Mes illustres ancêtres furent

seigneurs  de la vieille France,

plus anciens que la Lorraine

et beaucoup plus que l’Alsace.

Ils étaient des fiers gaulois

egaux à Vercingétorix

combattirent  les romains

comme Asterix et Obelix.

Et avec le même courage

ils vainquirent les barbares,

les Goths et les Visigoths

les vikings et les vandales.

Chevaliers fils de saint Louis,

partirent dans les croisades

pour la gloire du saint Graal

luttèrent en terre sainte.

Pour la France et sa grandeur

Ils ont combattu l’anglais,

l’espagnol, et l’Aleman

le russe et le português.

En fin comme vous voyez

je suis très, très vieille France.

suis plus vieux que la Lorraine

et beaucoup plus que l’Alsace.

Et c’est pour ma condition

et ma noblesse sans doute

qu’ils me font toujours chier

ces méprisables métèques

qui viennent dans ma patrie

A rien faire et a bouffer ;

Ils salissent nôtre terre

avec leurs teints basanes

avec leurs grossiers langages

leurs cheveux noirs et frisés.

 

Ah !! Comme je les déteste.

Ah !! Comme ils me font chier.

Oui, oui, me direz vous

ils ont labouré nos champs,

ils ont construit bien nos ponts,

ils ont fait tous nos égouts,

il faut bien des éboueurs.

C’est certain, je vous l’accorde;

peut-être avez-vous raison.

mais aujourd’hui je dis :

Ça suffit,  Je n’en peux plus ;

j’en ai marr’ de leurs prières,

j’en ai marr’ de leurs mosquées,

j’en ai marr’, de voir leurs gueules,

j’en ai marr’, assez, assez !!

faut il que quittent la France

par la force ou par leur gré,

mais il faut ils qui s’en allaient

hors de la France à jamais.

Déterrons et pour toujours

les djellabas, et les merguez

les babouches, les tarbouches

ramadam et taboulé.

Quel malheur ! Quelle disgrâce!!

supporter  cette racaille,

une déchèterie humaine

qui macule nôtre France.

Ils ont envahi les villes,

les villages et les hameaux,

sont com’les mauvaises herbes,

nuisibles sans production.

On les trouve un peu par tout

rarement dans les chantiers,

très souvent dans les cafés bars,

ou dans les bureaux de l’A.N.P.E.

Il y a quelques uns... par malheur !!

qui devenus commerçants

ils ont envahi les marchés

d’autres se sont faits artisans.

Il-y-a mêm’ des fonctionnaires

sapristi …ça c’est le comble,

ça m’emmène au désespoir

même dans les préfectures

on trouve ces sales noirs.

Ils sont gardiens de la paix,

douaniers, pompiers ou gendarmes,

il-y-a, voyons !! Quelle honte!!

vêtus avec des soutanes.  

Mais il-y-a pire, pire encore,

et la, je dis : nom de nom!! 

sont nos femmes, qui déconnent,

merde alors !! Merde alors !!

Elles ont depuis toujours

le feu qui brule leur cul,

et souvent nous font cocus

avec ces cons de métèques.

Cocus ?  Nous avons toujours été,

mais c’était entre compatriotes

et ne pas par des ilotes

ordures  de l’étranger.

Saperlipopette..Misère

ça aussi me fait bien chier.

pour eux,  pardis…c’est très bon,

c’est normal…. la rigolade…

Mais pour nous c’est différent,

c’est malsain et c’est barbare,

quell’ honte d’être cocu

par un salaud musulman,

c’est la fin des haricots

c’est grossier et immoral.

 

Oh !! Douce France ma patrie

terre de mes ancêtres chérie,

je t’aime plus qu’autre chose

je t’aime plus qu’a ma vie.

Ah!! Sainte Jeanne D’Arc

sers-toi encore de ton carquois,

et avec ton ami grand Martell

aide nous à nous sauver.

Avec ta grâce divine

nous partirons en croisade

au nom de la croix, du Pape,

et…….. de Marine le Pen.

Nous ferons des sacrifices

pour sauver nos grands principes,

faute de foie-gras truffé

nous mangerons du lapin.

Point des perdreaux ou des cailles,

mangerons la cochonnaille,

on se passera de tout,

on ne baisera point s’il le faut.

Fini la très bonne chère,

adieux ortolans farcis

nous ferons la sainte guerre

avec des navets et radis.

Mais nom d’un chien, qu’on finisse

que l’on finisse a jamais,

avant que la douce Gaule

soit bel et bien Tour de Babel.

Une fois fini la guerre

et le calme rétabli

sans la racaille étrangère

la France sera un paradis.

Un éden, une merveille,

un don des dieux, un oasis,

ou il fera toujours bon vivre

le bonheur sera infini.

Les anciens aristocrates,

prendrons en main le pouvoir,

il n’y aura plus de partis

et non plus des syndicats.

Disparaitra le chômage,

point des manifestations,

finies les grèves sauvages,

adieux revendications.

Et alors en seigneurs et maitres

de nôtre main bienveillante

nourrirons les ouvriers

et subviendrions à leur manque.

Les artisans au boulot

les ouvriers à la tache

tout le monde au travail

sauf nous les aristocrates.

 

Les ouvriers les dimanches

et les jours qu’on dit féries

apres d’aller à la messe

fêteront bien la journée.

Mangeront la poule au pot,

et suivant la tradition

pourront se souler la gueule

a la gnole ou le litron.

Tous les jours à huit heures

verront  par télévision

le journal et ses notices

dites par le grand menteur.

Voila la France que j’aime,

joli pais de mes rêves,

patrie de grandes artistes

et berceau de mes ancêtres.

A bas tous les syndicats !!

A bas la gauche maudite !!

Vive la S.N.C.F.

Vive la France…et ma BITE.

FIN

Epilogue

Monsieur le Vicomte de L’Ample Trou, après avoir lutte sans relais pendant sept ans, fut vaincu par les métèques; ayant dilapidé durant le conflit armée sa fortune numéraire, ainsi que ses meubles et immeubles héritées de ses nobles ancêtres, ruiné et persécuté pour trois tribus de nègres et deux de magrébins fut obligé à son grand regret de quitter sa douce France et se exiler al étranger, après avoir exerce pas mal de métiers aussi dénigrants les uns comme les autres, finit sa vie exerçant de cireur des chaussures dans un hôtel de Lisbonne.

Avec la fuite précipité du Vicomte, madame la vicomtesse se trouva complétement désamparée et au bord du désespoir pour calmer la libido que lui rongeait la entre cuise, elle à engagé un nègre mandinga récemment venu de l’étranger, un individu très con, mais très bien outillée, avec lequel dépensa l’héritage de ses ancêtres capétiens plus une très grosse médaille d’or ayant appartenu au beau frère de une soeur de Charlemagne. Aprés avoir sejournée dans quelques residences, ruinée et abandonée par tous elle finit ses jours, a la C.A.P.A.de Oloron Ste. Marie, ville du Bearn prés des Pyrenées.

DESPEDIDA

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Je ne voudrais pas crever

Avant vingt heures,

Je ne voudrais pas crever

Sans plus jamais vous voir,

Je ne voudrais pas crever

Avec la gueule ouverte,

Je ne voudrais pas crever

Sans vous regarder encor’ une fois.

Je voudrais mourir

Avec mon costume de dimanche

Je voudrais mourir

Avec mes beaux souliers cirés,

Je voudrais mourir

Dans ce magnifique entourage

Je voudrais mourir

Avec un verre du vin à la main.

Amis épicuriens que vous étés

Levez vos verres et buvez à ma santé,

Chantez louanges à tous dieux.

Les bouteilles ont déjà le cul dénudé.

Entouré de mes amis et ma famille,

Je lève ce dernier verre a vôtre santé,

Trinquez avec moi, buvons ensemble,

Vingt heures passes, heureux je peux crever.

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FIN Longages (31) mars 2009

Eysus juillet 11

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